LA PIERRE FOURMIGUE
Certains sites nous donnent une traduction du mot Provençal de Fourmigue qui signifirait ''rocher présentant un danger pour la navigation.''
Il n'y a malheureusement aucun mot en Provençal, qu'elle que soit la tendance, Rhodanien, Alpin ou encore Maritime, qui puisse traduire une phrase aussi complète si belle soit-elle ...
Voilà les traductions en Provençal des mots qui nous intéressent :
- roche qui se dit roco
- rocher qui se dit roucas
quant au mot ''francisé'' de Fourmigue, il n'a aucune traduction propre mais est issu du mot fourmi qui se dit de 2 manières : fournigo ou fourmigo (le singulier est identique au pluriel)
Ce petit point au milieu de la rade, vu de la terre, ressemblait (et ressemble dans une moindre mesure aujourd'hui) à une fourmi.
Cet amas rocheux peu élevé restât un danger permanent pour la navigation du temps où la tourelle et les systèmes électroniques d'aide à la navigation n'existaient pas.
Je n'ai pas su retrouver la date de construction de la tourelle qui est une tour balise cylindrique en maçonnerie de 13,40 mètres et qui est aujourd'hui peinte en rouge et noir.
Le feu installé sur la tourelle en 1917 passera d'un feu rouge à occultation à un feu vert à occultation toutes les 6 secondes.
En 1936, ce même feu basculera en alimentation gaz.
Le 17 juillet 1979, la tourelle sera équipée d'un aérogénérateur lui conférant une autonomie totale.
Le feu passera ensuite une dernière fois à un feu blanc à éclat sur un cycle de 10 secondes :
- 1 éclat de 1 seconde,
- 1 période d'obscurité de 1 seconde,
- 1 éclat de 1 seconde,
- 1 période d'obscurité de 7 secondes.
Au temps des nombreuses constructions de fortifications sur la côte par Vauban, Louis XIV lui avait commandité un rapport sur les possibilités d'implantation d'une fortification légère sur le petit îlot de la pierre Fourmigue afin de contrôler la rade qui offre un abri exceptionnel pour le mouillage des bateaux mais également une proximité stratégique et logisitique par rapport aux fortifications d'Antibes et des Iles de Lérins.
En effet, cet abri naturel de plus 1 200 hectares est protégé par les Basses de la Fourmigue, qui est une ligne de roches naturelles rompant les coups de mer venant du large.
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